La glotte
Les serpents respirent par la bouche. Juste derrière la langue, les serpents ont une petite ouverture appelée la glotte qui rejoint la trachée. Sa configuration peut être légèrement modifiée pour respirer pendant l’absorption d'une proie. La glotte, toujours fermée, forme une fente verticale qui s'ouvre quand le serpent ne prend son souffle. Un petit cartilage juste à l'intérieur de la glotte vibre lorsque le serpent expulse l'air de ses poumons et peut provoquer un sifflement audible.
La trachée
La trachée se termine généralement juste en face du coeur où elle se divise dans les deux bronches primaires qui dirigent l'air dans le poumon gauche ou droit.
Les poumons
Les pythoninés et les boïnés ont deux poumons fonctionnels, mais chez la plupart des serpents, la courte bronche de gauche se termine dans un poumon gauche vestigial, rudimentaire. Ce poumon a parfois totalement disparu.
Le poumon gauche peut être complet chez certains serpents amphibies où il est utilisé pour gérer la flottabilité.
Le poumon droit des serpents est bien plus développé. Il peut largement dépasser la moitié de sa longueur.
La bronche droite se termine dans le poumon droit fonctionnel (poumon bronchial).
Certains serpents ont un poumon trachéen très vascularisé qui est une extension du poumon droit. Le serpent dispose alors d'une meilleure capacité respiratoire qui peut l'aider à respirer quand il avale une grosse proie. Le poumon trachéen et le poumon brachial entrent en fonction successivement en fonction de l'avancé de la proie dans le système digestif.
Les serpents respirent principalement en contrastant les muscles entre leurs côtes. Contrairement aux mammifères, ils n'ont pas de diaphragme, mais c'est toute la musculature troncale qui participe à l'inspiration et de l'expiration entre le thorax et l'abdomen. Le diaphragme rendrait difficile l'absorption de grosses proies.
L'inspiration est un processus actif (contraction des muscles), tandis que l'expiration est passive (les muscles se détendent).
La partie du poumon droit le plus proche de la queue (poumon sacculaire) n'est en fait qu'un sac d'air qui ressemble un peu à un poumon et qui permet de faciliter la gestion de la flottabilité du serpent sans échange de gaz respiratoires.
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1. Glotte
2. Eventuel poumon trachéen
3. Trachée
4. Coeur
5. Poumon droit
6. Eventuel poumon gauche atrophié
7. Sac aérien droit
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Respiration cutanée
Chez les serpents marins, des échanges gazeux se produisent aussi un peu à travers la peau.
L'appareil circulatoire - le cœur
Le cœur des serpents comporte deux oreillettes qui reçoivent le sang des poumons et du corps et un seul grand ventricule (partiellement divisé) qui pompe le sang des artères. Le sang des artères et celui des veines ne se mélangent pas.
Il semble que la position plus en arrière du cœur des serpents marins (à l’exception de l'un d'entre eux) facilite la nage.
Respirer à la verticale
Le système cardiovasculaire des serpents doit être capable de gérer la pesanteur quand ils grimpent verticalement aux arbres ou quand certains se tiennent la tête en bas.
Source : http://reptiles59.over-blog.com/pages/Lanatomie_du_serpent_et_du_Lezard-1620585.html
Source : https://animaux-exotique-du-24.skyrock.com/2417836683-L-anatomie-du-systeme-respiratoire-du-serpent.html
Source : https://serpent.cheloniophilie.com/Anatomie/
Source : https://nimo.fr/forums/1374190-anatomie/
Source : The Book of Snakes - Mark O'Shea
Source : https://www.universalis.fr/encyclopedie/reptiles/
Source : Les serpents marins - Raymond MORELON
